dimanche 1 août 2010

Mansarde

Michel Valprémy
à J-André Caldéron

      Dans l'hypnose des sillons et des tours un pick-up crédite le crachin imaginé du ciel plat, inutile.
      Le jeune homme blanchi de mousse, derrière la cloison, rase sa barbe-broussailles.
      Sous ce grenier pentu perceront les tiges de l'été.
      Je persiste dans les mares du café éternel, remède sur le temps infidèle.
      Je bois aussi son haleine de fumée.

Inédit. 20.01.1976

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